Le jour précédant la rentrée.

J'avais longtemps marcher dans les nombreux couloirs que comptait l'institut. Dehors, il faisait drôlement froid, et pourtant je me promenais toujours dans ma robe bleu, m'arrivant juste au dessus des genoux. L'heure avançait lentement, enfin, aussi lentement que moi j'avais l'impression. Au bout d'un moment, je dècida d'ouvrir la fenêtre donnant sur la grande cour.

De là où j'ètais, j'avais un peu de mal pour voir les dètails, mais je voyais clairement qu'il y avait une personne, accompagnè d'une tâche noir que j'identifia plus tard comme un chat. Ils semblaient tout deux chercher quelque chose. Et vu la valise que l'èléve portait, cela devait être les dortoires! Je souris doucement, levant ma main droite.

Lorsque ne l'abaissa, une ènorme fléche, semblant dègoulinè de sang se forma devant mes deux nouvels victimes. Ils cherchaient le dortoir? Ils allaient me trouver, bien avant leur cible premiére. Je me dirigea vers l'entrè que montrait la fléche. Elle allait les suivre, et montrer le chemin... Vers moi!

Au dèbut, l'humain partit dans le sens contraire, puis finalement, suivit la fléche ainsi que son animal de compagnie. Je souris sadiquement, tout en restant sur le même chemin. Ma robe couleur mer voletait alors que je sautillait, heureuse de pouvoir un peu mieux connaitre l'un de mes futurs èléves. Bien que tout ce plaisir ètait uniquement sadique, connaitre quelqu'un pouvait s'averer trés util lors dz cours.

Arriver à l'anglais d'un couloir, je vis le bout de ma fléche aparaitre, Je retint un cri d'hystèrie, alors qu'elle se diríea droit vers moi. La je pus beaucoup mieux voir mon futur èlévz. Un jeune homme, 16 ans, peu être plus. Les cheveux noirs, la peau plutôt blanche... Bref, je l'adorais dèjà! La fléche alla disparu d'un coup alors que que je raprochais bien plus d'eux.
"- Bienvenu à l'institut Bonnefoy! Morphine Black, que puis-je pour vous?"

La flèche nous mena vers un couloir, et une femme nous attendait au bout. Elle se voit de loin de par sa robe bleue. De plus près, je pourrais en juger qu'elle à un peu près le même âge que moi, si ce n'est un peu plus jeune.
Elle nous souhaite les bienvenus, et demande en quoi elle pourrait nous aider. Génial, voilà qui nous avance un peu...
-"N-"
J'interromps ma phrase alors que je sens un regard pesant sur moi. November est en train de me regarder d'un air "parles et tu n'imagines pas ce quoi pourrait t'arriver". Hmph! Comme si je lui en devais des comptes à ce gamin...mais bon, je pense le laisser faire pour le moment.
"Nya."
/
Alors que Dix se résout finalement à se taire, je décide de prendre en main cette rencontre imprévue. Cette femme m'a l'air de posséder un physique qui plairait à pas mal de personnes de la gente masculine, ce qui pourrait lui conférer pas mal de confiance en elle, et faire d'elle quelqu'un d'assez de constamment dangereux, dès qu'elle à une idée en tête. Enfin, il se peut très bien que je me trompe à propos sur son caractère où sur les raisons, mais c'est ce qui me semble le plus probable, alors je préfère jouer la prudence.
En hésitant entre prendre un rôle de gamin innocent et garder mon air habituel, la deuxième option me semble la moins risquée, sait-on jamais. Même si mon jeu passe, un télépathe où quelqu'un de semblable avec de l'assurance pourrait facilement avoir des doutes sur la comédie. Je fais tout de même l'effort d'un sourire.
-"Bonjour, je cherche les dortoirs."
Elle semble très excitée pour la venue d'un simple élève, à un point que j'en viens à me demander si elle va me l'indiquer aussi facilement.
Maudit chat...

Il sembla un instant indésit, plongé dans ses pensées. Pendant ces quelques secondes, je continuais à sourire d'un air des plus innocents. Je porta mes mains dans mon dos, tranquillement. Il me sourit alors, et me demanda où étaient les dortoirs. Alors j'avais vu juste! Ce jeune homme cherchait bien les chambres! Je lui lâcha un sourire un peu plus grand et éclatant.
"- D'accord! Je t'y emmène alors!"

Bizarrement, je me dirigeait vraiment vers les dortoirs. Enfin... Je ne comptais pas prendre le chemin le plus cours, mais le vrai chemin pour les chambres. Je marchai un peu avant de m'arrêter d'un seul coup. Je me tournai vers lui, faisait volé mes longs cheveux sur mon passage.
"- Quel est le numéros de ta chambre, au fait? Car il y a plusieurs ailes pour les bâtiments!"

Je lâcha un rire bref, puis me repris. Je continuai à marcher, tout en attendant sa réponse. Vu qu'il était un peu plus en retrait par rapport à moi, je décida de m'amuser un petit peu... Me concentrant même pas une seconde, je fis apparaitre dans le dos de ma robe, deux yeux rouge sang, surplombant une bouche tout aussi sanglante.

Je sus qu'un cri allait retentir dans ses oreilles. C'était une des mes illusions auditifs que j'adorais : le cri d'agonie. Cela plus le semblant de visage dans mon dos... Ah, que j'adorais faire ça! Peu être qu'il n'aurait pas peur, ou au contraire, la frousse de sa vie, mais moi je faisait cela uniquement pour mon plaisir. Pour voir leur tête, et leur réaction. Je continuais à avancer comme si de rien n'était.

L'inconnue, à notre grand chance, semble décidée à nous indiquer le chemin. Le temps qu'à mis November pour répondre à sa proposition montrait un légère réflexion. Aurait-il encore tenté d'analyser le comportement des personnes rien qu'à leur apparences? Je ne crois pas que cela marche, mais apparemment, ça lui aide beaucoup. Personnellement, je trouve ça très prétentieux de croire y arriver. Enfin, le mot prétentieux n'a aucune signification pour ce gamin qui veut avant tout obtenir des résultats...
Tout à coup, deux énormes globes oculaires pourpres surplombant une bouche rouge sang de formèrent sur le dos de le personnes devant nous, en plus d'un cri soudain d'agonie qui ne manque pas de me surprendre. Le choc me fit sursauter et lâcher un miaulement de peur. J'arrive de peu à me rattraper sur mes pattes, et me cache derrière le gamin. Puisse-t-il au moins me servir de bouclier.
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Le semblant de visage qui apparut derrière Black, aussi inoffensif soit-il, était accompagné d'un cri d'agonie. J'ai pu deviner le fait que ce geste est sans danger pour moi pour le moment, mais le sursaut de Dix me fit reculer d'un pas, par réflexe, prêt à me défendre. Heureusement, je me reprend quasiment tout de suite après, et continue de marcher, comme si de rien était. Ce sale chat m'aura surpris, et j'aurai pu le tuer...tout ça à cause d'une...blague?
Je reprend mon sourire de tout à l'heure.
-"Chambre 11, mais je pourrai m'en sortir à partir du début de l'aile Nord."
Dix est dans mes pattes. Je le repousse d'un coup de pied.
-"Nya-!"

Je souris sadiquement, toujours de dos au jeune garçon. Je me tournai vers eux lorsque le chat sursauta, et que le jeune homme fit un pas en arrière. Un air surpris sur le visage, je les regardais bizarrement, bien que je sachais parfaitement ce qu'il se passait. J'adooorais jouer avec mes petites victimes! j'haussai les épaules, tout en retournant mon regard vers le couloir sombre.

On avançait lentement, et d'un coup je me tournai vers les deux autres, mon regard bleus inquisiteurs sur l'humain. Je ne dis rien pendant quelques minutes, avant de lui offrir mon plus grand sourire.
"- En fait, tu ne m'as toujours pas donner ton nom, alors que moi oui!" dis-je ensuite.

Je ferma les yeux, accentuant le mimique amusé et gentil sur mon visage. Je les rouvris peu de temps après, reprenant un visage neurtre de manière lente. Il semblait que le jeune garçon se méfiait de moi, et je comptais bien enlever les suspicions sur moi. Enfin... L'enlever juste avant les cours. Parce qu'après, c'étais impossible.

Le sourire sadique de Black en dit long sur son implication à ce que je viens d'entendre et de voir, et son air surpris touchait plus à un comportement taquin innocent plutôt qu'au sadisme.
/
Après avoir finalement comprise que tout cela n'était que destiné à nous perturbé, et une fois remise du dégagement de pied affreux de November, j'entends cette jeune femme, Morphine Black, demander son nom au gamin. C'est vrai que cet idiot n'est pas doué pour les relations sociales quand il n'y à pas de raison telle qu'un contrat derrière.
Je me demande vraiment s'il comptait répondre, puis le vois reprendre son sourire classique, apparemment le plus facile à former et le plus efficace. Simple, ça ne reste qu'un sourire, mais au moins il s'apparente très facilement à un sourire naturel.
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-"November. Je vous prierais d'éviter les surnoms déplacés, ainsi en ferais-je de même, mademoiselle Black."
Cette personne se trouvant devant moi semble évidemment pleine d'énergie, et aussi pourvu d'un certain degré de sadisme. Soit, si ce ne sont que des attaques psychologiques, je n'ai rien à craindre, au contraire, cela pourrait même être instructif, voir divertissant, tant l'attaque serait dirigée vers moi où vers des autres élèves...

Son ton solennel était plutôt surprenant, et je devinai à ce moment là que son sourire était tout ce qu'il y avait de plus calculé. J’acquiesçai vivement lorsqu'il me donna son prénom, et me prévenir sur les surnoms à venir. Mais je me tournai une nouvelle fis vers lui, comme si j'avais oublier quelque chose.
"- Appelle moi Morphine, je vais surement être ta nouvelle prof, puise que tu est élève ici-même."

Je lui fis, pour ma part, un grand et franc sourire. Mon regard retomba sur le félin sombre qui le suivait, avant de me rendre compte que ce dernier semblait suivre parfaitement la conversation. Imperceptiblement, un de mes sourcils se fronça, juste une demi-seconde, avant que mon visage ne redevienne neutre. Vu que le jeune garçon ne voulait pas parler, c'était à moi de faire la conversation. Encore...
"- Au fait, en quelle année es-tu? Personnellement je dirais terminal, ou peu être un peu plus bas... Mais je n'ai jamais été douée pour reconnaître les années."

On tourna alors dans un autre petit couloir, que j'arpentai facilement, suivit du dénommé November. Ah, que j'avais hâte de donner cours à des élèves tels que lui!

Lorsque Black me dit de l'appeler par son prénom, je reste perplexe, surtout lorsqu'elle ajoute que je serai sûrement son élève. Une blague? Je ne sais pas...je ne crois pas connaitre beaucoup de personnes qui appellent leurs professeurs par leur prénom. En réalité, je n'en connais pas, mais cette personne pourrait présenter un danger pour moi si je m'en fait une ennemie maintenant.
-"Compris...Morphine."
Elle relance ensuite une demande concernant mon année...cherche-t-elle à tenir une conversation? Bien, si elle le souhaite, cela fera passer son temps le temps d'arriver à destination.
Je jette un œil aux alentours, pour bien mémoriser le chemin pour la prochaine fois où je passerai par là.
-"Je suis en Terminale, vous y étiez."
Pour tenir une conversation, je suppose que c'est à moi de maintenant poser une question...
"Morphine, dans quelle matière enseignez-vous?"

Je souris lorsqu'il m'appela enfin par mon prénom, tout en reprenant le chemin. Il avait l'air très surprit de ma requête, chose tout à fait normal, car je crois que je suis, et serrais, la seule ici à demander à mes élèves de m’appeler ma mon prénom. mais moi, je n'aimais pas que l'on m'appelle par mon nom de famille, trouvant cela trop solennel.

Mon sourire devint plus triomphant lorsqu'il me dit que j'avais toucher juste sur sa classe. Il sembla enfin se rendre compte que je voulais à tout prix combler de silence que j'aimais pas du tout!
"- La matière? Je suis professeur du contrôle des pouvoirs." répondis-je, dans un sourire mi-sadique, mi-énigmatique.

Bien sur, ma place ici disait directement que je voyais absolument tout les élèves de l'institut, sans exception, au contraire de certains de mes "très aimés" colègues.

November, qui demanda à cette jeune femme, Morphine, dans quelle matière elle enseignait ne tarda pas à recevoir une réponse, dans un sourire à la fois sadique et assez mystérieux. Le contrôle des pouvoirs? Intéressant, la matière dans laquelle ce gamin à le moins à apprendre... Il s'en sortira normalement, mieux que dans les autres disciplines.
Je me demande si il voit le professeur de cette matière différemment des autres. La moins embêtante? La plus inutile?
Je dois avouer que c'est une des rares fois où je me demande ce qu'il pense de quelqu'un...
/
Le contrôle des pouvoirs, donc? Intéressant, pour quelqu'un qui envoie ses élèves dans des états hallucinatoires avec le sourire....
Soudain, une idée me vint à l'esprit. De la curiosité? Pourquoi pas...
-"Dites, je peux vous demander les spécificités de votre pouvoir?"
Faire subir des hallucinations auditives et visuelles à ses cibles, d'après ce que je viens de recevoir tout à l'heure, je cela m'étonnerait qu'elle puisse simplement se contenter de faire apparaitre des cris et un visage horrifiant dans on dos.
Nos pas résonnent dans le couloir dans lequel nous sommes arrivés. Ceux de Dix résonnent moins...
Je continue le repérage en observant en même temps les bâtiments à proximité.

Le jeune November sembla s'intéressé un peu plus à mon pouvoir, ainsi que le chat. Enfin, ce chat là m'intriguais plus que n'importe quoi. La façon dont il regardait tout avec assurance, comme si il comprenait tout... Enfin, comme si elle comprenait, remarquais-je alors dans un petit rougissement. Je réfléchis un peu avant de répondre au jeune garçon.
"- Hum... Alors... Je peux à peu près faire tout et n'importe quoi, tant que cela reste dans un périmètre que je peux visualisé."

Les mains dans le dos, je continuais doucement à avancé. Maintenant, le bâtiment n'allait pas tarder à apparaître, mais je ne dis rien.
"- Et toi, November-Kun, si je puis t'apeller comme cela, que sait tu faire?"

Toujours omnubilée par le chat, je rajouta juste après.
"- Et ton chat? Pour qu'il soit ici, quand même..."

Faire tout et n'importe-quoi, tant que ça reste dans un périmètre à pouvoir être visualisé? Je vois, faire connaître des illusions, en fait. J'écoute ses deux questions, à peu près surprise que l'on s'intéresse à moi aussi. Ce que je peux faire?
-"Eh bien-"
/
-"Simplement parler, pas vrai? Dix est un chat doté de parole et de réflexions humaines."
Ce chat ne peut malheureusement faire que cela. Dix est coincée dans ce corps, son pouvoir étant la possession de corps. A présent, elle ne vaut pas plus qu'on chat doté d'une réflexion et d'une parole tous deux humaines.
M'appeler November-kun? Je crains de ne pas encore m'être habitué à cela... J'accompagne ma réponse d'un sourire.
"Bien sûr, Morphine."
Elle veut également connaitre mes pouvoirs. En temps normal, je chercherais à éviter le sujet, mais vu son rôle au sein de l'établissement, elle saura à un moment ou à un autre.
"L'électromagnétisme. Je peux m'en servir comme je le souhaite dans la mesure où cela reste dans ce que l'électromagnétisme peut permettre."
En effet; ondes électromagnétiques, décharges électriques; tant que ça reste dans mon domaine, je peux le faire.

le chat commença une phrase, et j'en fus vraiment surprise. November la coupa alors, tout en m'expliquant que cet animal était seulement douée de parole et de réfléxion humaine? Seulement?! C'est quand même un chat! Au moins que... Se soit en vérité un humain, comme lui et moi? C'était aussi quelque chose de tout à fait possible, surtout avec cet nouvel air de pouvoir.

Je soupira avant de tourner la tête vers le jeune garçon. L'éléctromagnétisme? Fasinant, vraiment! J'allais pas mal m'amusée avec lui. Et, lui, allait particulièremet souffrir. Ah, pauvre de lui! Il avait fait trop tôt ma connaiscance, et, malheureusement -toujours pour lui- je venais de jetter mon dévolus sur lui. Il paraissait vraiment interressant, et le connaitre mieux pouvait vraiment être marrant.
"- Impressionant! J'ai hâte de voir ce que cela vas donner en cours..."

La rentrée... Etait pour demai! Et, justement, demain j'avais quelques classes, si je me souviens bien... Maintenant à savoir lesquels, il fallait deviner! Je lui sourit plus aimablement, avant de désignée un couloir sur la gauche. Je m'arrêta là, en posant mon dos contre le mur. J'observa le jeune garçon.
"- L'aile Nord débute au couloir là. La chambre 11, est, si je me souvient bien, au début."

Puis mon sourire aimbale se transforma en un peu plus sadique. Aller, autant jette complètement mon mouvais sort sur ce jeune homme. Je me fis disparaitre, enfin, juste pour November, dans un petit nuage de fumée rougeâtre, avant que les portes du couloir ne se mutiplies, certaines devenant plus sombre voire transparentes. Du sang se mit à couler des murs, alors que des cries d'angoisses ou de douleurs se faisaient entendre à chaques nouveaux pas.

Impressionnant? Mon pouvoir? Touts les pouvoirs peuvent s'avérer dangereux, à partir du moment que les utilisateurs savent bien s'en servir.
Morphine s'arrête puis me désigne l'aile Nord. Parfait, j'ai retenu le chemin. Je suppose qu'au final, suivre cette flèche était, contrairement à ce à quoi je m'attendais, plutôt un gain de temps.
Je veux finalement la remercier lorsque soudainement, les portes se multiplièrent, et du sang s'écoula du mur. Je ne remarque chez Dix aucun changement particulier dans son comportement, contrairement à la surprise de tout à l'heure. Comme je m'en doutais, c'est l'œuvre de Morphine. Bien, savoir cela est une chose, mais trouver la chambre 11 reste un défi, avec toutes les portes qui viennent d'apparaître. Des cris gênants me gênent à chaque pas. Je ferais mieux de limiter mes mouvements...
/
Alors que Morphine n'avait pas bougée d'un poil, je vois November s'arrêter d'avancer. Pourquoi donc? Nous savons maintenant que l'aile Nord se trouve devant nous, alors pourquoi s'arrêter? Aucun changement de comportement apparent, je ne sais pas du tout où il veut en venir...
Il avance vers un mur, s'y adosse, puis s'assied en prenant ce mur comme dossier. Il pose sa main au sol, carrelé. Attendez, carrelé? Mais ça conduit l'électricité assez bien! Il compte...
Non, je ne crois pas. Il n'est pas assez idiot pour s'attirer des ennuis dès le premier jour en s'en prenant à un professeur, en plus s'il n'a pas de raison particulière de la faire.
-"Morphine, vous êtes toujours là, non? Impressionnant, mais à quoi rime tout cela?"
Je vois. Il s'est donc servi de son pouvoir pour faire circuler de l'électricité à basse tension pour nous sentir. Étant en contact avec le sol, je ne pouvais pas y échapper, mais je ne sens rien. Je vois, c'est donc comme ça qu'il assure sa propre sécurité pendant son sommeil? Je ferais mieux de ne pas dormir sur le sol ce soir...sinon je ne dormirai pas tranquille, je le sens...

Suivant chacuns des ses mouvements des yeux, sans cependant bouger, je fus un peu surprise lorsqu'il s'accroupit près du mur, pour simplement poser ces mains au sol. Lorsqu'il me parla, comme se rendant compte de ma présence, je compris seulement. Oui... L'élecrtomagnétisme. De plus, sur un sol comme celui là, il n'était pas très difficile (enfin, je n'en savait rien, mais le carrelage était bon conducteur) de faire passer l'élecrticité.

Je fis enlever uniquement l'illusion qui me cachait, mais les autres continuèrent comme si de rien n'était. Vu, maintenant du jeune homme, j'haussai les épaules avant de luis répondre d'un ton totalement détaché.
"- Je n'en sais rien. J'aime faire tout cela."

Je lui souris gentiment. Avant de continué.
"- Hé puis, j'aimerais savoir comment tu t'en sors ici."

Je réfléchis un instant, avant de lever mon index, comme si je venais de trouver une idée fabuleuse.
"- Indice : le numero est bien marqué dessus. Cinqs portes ici portent ce même numéro 11, trouve la bonne, et tu le serra. Je ne donnerai surement plus d'indices, mais je te suit et surveille le moindre de tes mouvements. Bonne chance!"

Et sur ce, je me fis disparaitre une dernière fois, tout en reculant un peu, sans pourtant perdre de regard mon nouvel élève.

J'entends, même si je ne la vois pas, la voix de Morphine me demandant de m'en sortir pas moi-même. Elle veut voir ce dont je suis capable? Je vois, c'est un professeur, après tout, et donc à moins d'y avoir été forcée, elle doit avoir une manière de penser qui corresponde à son statut. Quoique...je n'ai pas entendu parler de beaucoup de professeurs dans la branche correspondant au dotés du gène A, ainsi mes constatations ont de grandes chances de s'avérer fausses.
-"J'espère ne pas vous décevoir."
Enfin, plutôt que de impressionner, sortir de là semble plus préoccupant...
En réfléchissant à un moyen de m'en sortir de cette illusion, aucune solution pacifique, c'est-à-dire qui évite que je m'en prenne à l'utilisatrice même du pouvoir qui m'a enfermé ici, ne me vient à l'esprit.
Je décide donc de jouer le jeu et de prendre une porte au hasard. La deuxième chambre 11, donc, qui se trouvait à ma droite, sera la première. Je m'approche du poignet, et tend la main pour la tourner. En posant ma main sur elle, je prête en particulier attention à la sensation que je vais ressentir. Si la porte est aussi visqueuse qu'elle le semble, cela signifie que l'illusion n'affecte pas aussi mes sens. J'aurai pu chercher à savoir ça tout à l'heure en m'adossant au mur, mais l'épaisseur de mes vêtements et le fait que mon attention était surtout reporté au "qu'est-ce qui se passe?", ont tous deux contribuais à me distraire.
Dès que j'aurai acquis l'information que je cherche à savoir sur le sens du toucher, je compte ouvrir la première porte, en restant sur mes gardes de ce qu'elle pourrait provoquer en étant ouverte, sait-on jamais...

Je le regarda aller doucement vers la deuxième porte. Je souris doucement, mais en restant sur mes gardes. Comme toujours. Le voir hésiter m'amusais plus que tout, mais je ne devais pas non plus me laisser completement aller. Je suivis la jeune personne, silencieusement, encore enmitouffler dans mon illusion, restant cacher. Le plus prudemment possible, November ouvrit la porte, sachant, à raison, que l'ouvrir aveuglement serrait la plus grosse erreur de sa vie.

Je ferma les yeux quelques secondes, imaginant l'illusion qui apparaissait maintenant derrière la porte qu'il venait d'ouvrir. Un énorme loup, aux yeux vairons ouvrit la gueule, grognant, devant l'ouverture de sa porte. Il sauta alors sur le jeune garçon, mais comme ce n'était qu'une illusion, je ne devais pas tout faire foirer. Avant d'atteindre le jeune homme et son chat, la loup se dissipa pour devenir de la fumer.

Fumer qui, une fois, disparut, laissa place à une version de moi en noir et blanc, mais aussi cadaverique. Un oeil pendant de son orbite, alors que l'autre était injecté de sang. La robe noir en lambeau, j'attendis, plus loin, la réaction des deux personnes.