nouvelle chambre (pov Aki, Nono-chan, libre)

Alors que nous atteignons enfin la chambre de November, je le vois s'arrêter puis regarder un élève s'énerver sur sa porte. Un instant plus tard, ce dernier trébuche dans sa chambre. Je retiens de justesse mon rire. Je ne veux pas que tout le monde dans ce couloir nous regarde juste parce qu'ils entendent un chat tenter de rire. Enfin, je comprendrais leur réaction...
Aurait-il cassé la porte? De ma hauteur, je regarde le numéro de la chambre. Elle est à moitié ouverte, mais mon angle me permet d'apercevoir un des chiffres; 1. La chambre 11? Enfin, depuis le temps où je la cherchais! Sans chercher plus, je me rue dans la chambre à une vitesse de course. Je m'imagine déjà un lit où un canapé où je pourrais me jeter dessus...
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-"Dix, att-"
Dix se rue dans la chambre que l'autre élève viens d'ouvrir, avant que je ne puisse finir ma phrase. Tant pis pour lui, il aurait dû prêter attention au premier chiffre en se décollant un peu du mur, et se rendre compte que c'était la chambre 01.
D'après les dires des élèves aux alentours, cet élève est préfet de la discipline. "L'enfant caméléon"? Un pouvoir métamorphique? J'entends aussi qu'il sort de prison. Qu'il soit criminel où pas, il n'a pas l'air irrité pour le moment.
J'avance jusqu'à la porte ouverte, pour voir ce qu'il est advenu de la boule de poils ambulante.

Trois livres en main, je retournai vers ma chambre. Ma tête était baissé vers le sol, fixant mes pieds. Il était encore tôt, et dehors, le vent glaçait la peau de tout le monde. Pour sortir, et aller à la bibliothèque, j'avais mis un pull très long, bleu pâle, alors que je n'avais pas changer mon jeans un peu plus foncé. Une écharpe blanche entourait doucement mon coup, alors que j'enfonçais plus profondément mon nez dedans, teintant de me faire encore plus oublier.

Je tournai l'angle du couloir, me menant à celui de ma chambre, lorsque j'entendis divers chuchotis, parlant d'un certain enfant caméléon. Je n'y fis pas plus attention, mais j'entendis alors le bruit de quelques qui s’énervait contre une porte. Mais pas n'importe qu'elle porte... Celle qui menait à ma chambre. Je me raidis un peu en le voyant ensuite rentré, mais je me dirigea encore vers ma chambre. Mes doigts étaient crisper sur les livres, lorsque j'ouvris la porte et que mes yeux bleus tombèrent sur d'autres yeux, mais verts émeraudes.

Avant que je ne dise quoi que se soit, un chat noir passa juste à côté de moi. Je ne compris pas vraiment ce qu'il se passait, et je compris encore moins lorsqu'une autre personne entra à la suite du chat. Par le regard qui lançait par terre, j'en déduis que c'était lui, le propriétaire de la bête noir. Je baissa une seconde fois la tête, avant de me diriger, sans un bruit, vers mon lit, situé dans un des seuls coins d'ombres dans la petite pièce.

J’eus a peine le temps de relever la tête que d’aperçu un magnifique félin noir se poser sur mon lit. Je n'en avait plus vu depuis si longtemps! Je me dirigeais tout doucement vers lui, pour ne pas lui faire peur, mes lunettes mal ajustées sur mon nez, et penchais la tête sur le côté.

" - Tu appartiens à l'autre colloc? Je peux te toucher?"

Mais avant que le chat ne réponde, un garçon aux cheveux noirs et le regard menaçant pénétra dans la pièce, suivit d'un jeune homme blond, tout aussi mignon que le chat. Celui-ci se précipita vers son lit, et laissa tomber tout ses livres dans les couvertures. Le premier type j'avais déjà tout lu sur lui, et il était facilement reconnaissable. Comment s'apellait-il déjà? No... No... pffff... Ca ressemblait a un moi de l'année en Français... Oh, et puis zut. J'étais fort déçu que l'animal n'appartienne pas à l'autre, mais la vie n'est pas parfaite...

" - Nono-kun? Qu'est-ce que tu fais ici? Ta chambre c'est la 11 non?"

Mais avant qu'il n'ai pu répondre, je me jetais sur le lit du blond, et lui offrit un magnifique sourire, suivit d'un petit bisou sur la joue.

- "Spasenie ! Je suis désolé d'avoir laissé beaucoup de désordre ici, mais je déteeeeeste ranger mes fiches de chant ! y'en a vraiment trop... Je m'appelle Taz et toi tu es Aki, non?? Je peux t'appeller Nat ? Je trouve ça si jolii. "(je vis le regard un peu perdu du garçon, et je me ravisais...)"soit. Dis, Nono, tu peux laisser ton chat un peu ici? Je n'en ai pas vu depuis deux ans, ça ne court pas vraiment, en prison..." (j'eu un sourire nostalgique, puis je repartis sur mon lit et entassais mes fiches)

Mais il me parvient, certes éteintes, les voix de dehors. " Regarde, ses cheveux changent encore!" "mais oui tu as raison..." "Viens, on peut rentrer tu penses?" "Chepas si il apprécierait, il a déjà deux types dans sa chambre. "il dort avec le mec blond??" "ouais. Il a trop de la chance cui' là !" "Moi aussi je veux dormir avec le préfet de discipline!" "tu penses qu'il te sortira les menottes? x)" "tait-toi abrutie ! il va t'entendre!"

"- Ferme la porte s'il te plait. -.-"

Le jeune homme aux cheveux roses semblait s’intéresse au chat. Je soupira silencieusement, alors que je repris en main le premier livre, me concentrant sur le résumé. Mais j'avais un peu de mal avec les deux hommes qui parlaient librement derrière moi. Sans savoir ce qu'il se passa d'un coup, mon nouveau colocataire, sauta sur mon lit en m'adressant la parole. Il me fit un grand sourire, suivit d'un bisou sur la joue. Très peu habitué par ce caractère, je ne répondis pas. Trop timide que j'étais, je rougis simplement.

Celui qui se dénommait Taz se releva alors en reparlant à l'autre garçon. Il se remit sur son propre lit, me laissant le loisir de retourner à mon occupation. Je soupirai doucement de soulagement, alors que je me rassis dans un bruit sur mon lit, dos aux deux autres. Les jambes croisées, je réfléchissais doucement. Pourquoi est-ce que mon coeur battait-il si vite? Je me mordis nerveusement la lèvre inférieur, avant de m'obliger à me calmer.

Les doigts crisper sur la couverture du premier roman, j'écoutais discrètement de les deux autres élèves. Comme cela, dos à eux, ils ne se douteraient surement pas que je les écoutais. Et quand bien même, ils ne ne feraient surement plus attention à moi, une fois dans leur discussion à eux.

Une fois entrée, je fus accueillie comme une princesse par le jeune homme qui m'attendait.
-"Je peux te toucher?"
Ouaha! Si seulement le gamin que je me farcis était aussi bien tenu...
Avant que je ne puisse fournir une réponse, le jeune homme voit November entrer doucement, et semble percevoir son regard menaçant. Ah, il n'aurait pas pensé à prendre un faux sourire comme d'habitude?
" - Nono-kun? Qu'est-ce que tu fais ici? Ta chambre c'est la 11 non?"
La chambre 11?! Oh, je me suis trompée... Zut, comme j'aurais aimée avoir un colocataire comme celui-là.
Attendez, Nono-kun? Je concentre tous mes efforts pour camoufler une effusion de rire. Lui, avoir un nom aussi mignon et rabaissant? Je commence à aimer ce jeune homme à accent russe.
En entendant son nom déformé à ce point, November montre un petit sourire, comme amusé par la blague, mais mes sens de chat me permettent de sentir son irritation jusque là où je suis. Ah, si les circonstances n'étaient pas ce qu'elles sont, serait-il prêt à tuer cette personne sans contrat où récompense? J'aimerais savoir, mais pour ma propre sécurité, j'éviterai de lui demander plus tard...
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Un autre élève entra dans la chambre. Tout comme le premier, qui avait un accent russe prononcé, il montrait une petite taille et des marques de féminité sur son visage, mais on peut deviner que c'est un garçon. Aussi timide semble-t-il, il prend un livre et s'installe dans un coin de la chambre, juste après que le premier m'ait demandé de fermer la porte.
-"Ne faites pas attention à moi, je vais-"
J'interromps ma phrase, comme dérangé par le fait de laisser Dix seul avec deux inconnus. Qui sait quels ennuis il pourrait encore m'attirer...
Dix me regarde en me prenant pour un idiot.
-"~Nya?~"
Cette saleté de...
"Juste rester un peu, et je repartirai avec la boule de poils."
Je ferme la porte. Ainsi, nous n'entendons plus ceux qui médisent devant la chambre. A la moindre occasion, je me saisit du chat et je m'en vais gentiment...

Le jeune homme russe m'effleura les poils de la tête. Je dois avouer que c'est assez rabaissant, pour moi qui est à l'origine une humaine, mais la sensation procurée par ce genre de contact n'est pas désagréable, raison pour laquelle depuis que je suis dans ce corps, il m'arrive de me frotter sur des surfaces talles que les pieds d'une chaise, un mur...
Je me laisse alors tout simplement faire, en laissant s'échapper un ronronnement.
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Dix semblait prendre du plaisir à rester avec le garçon. Quand je pense que pendant ce temps, je dois rester planté là à regarder... Quoi qu'il en soit, ce type est préfet de la discipline, et je ferais donc mieux de ne pas chercher à m'attirer trop d'ennuis administratifs, et donc de rester calme et souriant.
Le garçon blond semblait s'isoler dans son coin. Veut-il se faire oublier? Je ne déteste pas les personnes comme ça, dans le sens où il ne se mêlera jamais de ce qu'il ne le regarde pas, et il n'attirera pas, si ce n'est le moins d'ennuis.
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"- Pourquoi ne parle-tu pas, Dix...?"
Cette question me secoua profondément. Si je me rappelle bien, mon dossier m'indiquait comme animal de compagnie de November, pourvu de parole. Un chat doté du gène A? Bon, si ça passe...
Par contre, le gamin est assez contre cette idée. Je le regarde.
-"Eh bien, qu'attends-tu, boule de poils?"
Hmph! Comme si j'avais besoin de son accord de toute manière! J'éclaircis ma gorge, pour laisser sortir ma voix, bien qu'un peu déformée par les cordes vocales de ce corps.
-"La boule de poils à un nom, et je dois pas de comptes à quelqu'un qui ne fait que se plaindre."
Je retourne mon regard vers le jeune homme, pour voir sa réaction à ma prise de parole, bien qu'elle ne lui était pas adressée.

Sans bruit, j’écoutais les deux hommes parlés. Enfin… J’entendis aussi le chat parler. J’avais retenus à temps un sursaut, étant très peu habitué à ce que les animaux parlent. Mais je ne pus retenir le suivent, qui vint lorsque mon nouveau colocataire m’adressa la parole. Je me tournai vers les deux personnes, comme pour me convaincre que c’était bien à moi qu’ils parlaient. Et apparemment oui…

Après avoir fais lentement oui de la tête, je me levai de mon lit, sans un seul bruit. Je me dirigeai alors vers le lit où reposait tranquillement le chat, pour m’asseoir sur les draps, au bord du lit. Je posai tendrement ma main sur la tête de l’animal, alors que je souris un peu.
- Tu es toute mignonne toi… murmurais-je, timidement.

Je continuais à caresser le pelage noir de l’animal, sans plus parler. Au bout d’une poignée de seconde, je relevais la tête vers les deux autres. Ils me regardaient fixement, et à cause de cela, mes joues prirent une petite couleur rouge. Je baissai tout de suite mes yeux azure, avant que mon cœur ne se mette à battre encore plus fort. Le silence qui pesait sur la chambre me mettait mal à l’aise.

Il se leva et vint jusqu'à nous dans le silence total. De là où j'étais, je ne le voyait que de bas. Lorsqu'il tourna la tête dans ma direction, ses joues s'empourprèrent et il la rebaissa. Par contre, je fus fort étonné qu'il prit la parole, de plus pour ne rien dire, et je sentis le voile bleu de mes yeux s'enlever, et laisser place au rouge. Rouge? ça voulait dire quoi encore... Je empourprais a mon tour et détournais le regard pour voir a nouveau le chat, et je tentais de me concentrer. Soyez verts, redevenez verts... et je sentis le bon voile se mettre, mais l'autre tentait de réapparaitre. "Dégage de là, toi !" m'énervais-je sur celui-ci, et il fit place au noirs, et aux cheveux mauves. "calme toi... calme toi... pense a la chanson..." je fermais les yeux et devint blond, yeux bleus, couleur qui m'allait bien. Allais-je donc faire toute les couleurs de l'arc-en-ciel? Je relevais la tête vers les autres, tout a fait calme, et regardait leur réaction face au défilé qui venait de se produire. Enfin bon, ils allaient surtout me prendre pour le déséquilibré que j'étais, mais je tiendrais la face.

"- Heureusement que tu parles, j'aurais presque cru le chat plus bavard que toi..." dis-je a l'intention de Aki. "Je suis désolé, ça doit plutôt vous déranger que je parle ainsi de vous, mademoiselle", déclarais-je cette fois pour le félin.

J'affleurais la main du blond, posée sur la tête de l'animal. Au fond, on se ressemblait plutôt bien, tout les deux en petit blond a la gueule d'ange.

Je relevais la tête vers Taz, juste à temps pour voir la palette de couleur que présenta ces cheveux, ainsi que ces yeux. Rouge, bleu, mauve, noir... Bizarrement, je trouvais cela vraiment beau. Ça donnait un certain charme au jeune garçon... Enfin, c'était son pouvoir, mais le sien ne lui apportait aucun problème... Au contraire du mien. Je soupira doucement, tout en continuant de doucement caresser le tête du chat.

Je souris timidement a mon jeune colocataire, alors qu'il m'adressa la parole. Avec lui, je ne me sentais pas trop mal à l'aise, même plutôt bien. Après tout, comme cela, alors qu'il était blond aux yeux bleus, il me ressemblait dans un sens. Sa capacité de changer d’apparence était vraiment spécial, et intriguant. Est-ce qu'il contrôlait se pouvoir? Je me posais vraiment pleins de questions. Mais bien sur, jamais je n'oserais la lui poser.

Je soupira un seconde fois, passant ma main sur le dos de n'animal. Ce contacte tendre me calmais, bizarrement. Je souris un peu plus, regardant tendrement l'animal. Puis me repris, secouant doucement la tête, faisant voleté mes cheveux blonds. je ferma les yeux, me concentrant uniquement sur le pelage soyeux et brillant de l'animal.

Le jeune garçon blond est très captivé par Dix. Décidément, ce chat est vraiment un animal de cirque... Elle se laisse même faire par lui aussi. Impressionnant, à quel point un humain peut vite perdre ce qu'il appelle la "dignité".
Je reste près de la porte en attendant l'occasion de partir, aussi longue soit l'attente, adossé contre le mur, en observant les deux garçons.
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November restait dans son coin, comme il l'à toujours fait, à sa préférence. Le garçon qui semblait très timide s'est tout de même déplacé jusqu'à moi. ces gamin sont si mignons...j'aurais peut-être faite un bon professeur.
L'un d'eux vit ses cheveux changer plusieurs fois de couleur juste avant de dire quelque chose de rabaissant sur moi, suivi aussitôt d'excuses, que j'accepte en laissant passer ce qu'il avait dit.
Je plonge mes yeux de félin dans ceux du garçon blond timide. Je me demande s'il aimerait se socialiser un peu plus.
-"Tu sais mon grand, si ça te dit de parler plus aux gens, le jeune homme dit préfet de la discipline ne va pas te manger. Vous serez colocataires, et on dirait que tu n'auras pas la paix à moins de lui parler comme il le voudrait."

J'aquiesça simplement à la phrase du chat, après un certain temps. Ces yeux fèlins c'étaient accrochès aux miens, azuré. En soupirant, je posa doucement, et sans un bruit, ma tête sur mon avant bras, lui-même étendut sur les draps de lit. Mon autre bras était encore occupè de tendrement caresser l'animal. Enfin, je frôlait plus qu'autre chose son pelage sombre. Je réfléchis alors plus profondement aux paroles sages du chat. Elle avait parfaitement raison. J'avais bien vu dans le regard interchangeable de l'autre qu'il allait essayer de faire bouger mon caractère timide.

Malheureusement pour lui, je crois qu'il allait plus rencontrer un mur qu'autre chose. J'évitais toujours le plus possible les contacts, même en ce moment. Le chat me calmait, vu que c'était un pelage doux, mais le contact de la peau humaine, surtout autre que la mienne, ou de mon grand père, réveillait très facilement mon pouvoir. D'ailleurs, quanx Taz m'avait frôler la main, j'avais longuement frisonner, très peu habituè, voir pas du tout.

Le félin avait tout a fait raison, jamais je ne laisserai Aki tranquille dans sa petite bulle de tristesse. Pour illustrer ses paroles, je fis un petit bisous entre les cheveux blonds de mon futur colloc et vit un voile rouge s'installer a nouveau. Tiens ? Qu'est-ce que ça pouvait bien dire , rouge et blond ? Je n'ai pas souvenir de ce code... Lentement, je posais ma t'ete près de celle de l'autre et regardait November qui semblait s'ennuyer a mourir. Lui aussi, il fallait changer son comportement, les gens comme ça me blasait, ils n'avaient jamais tien a dire, a croire que leur vie n'est etait pas une. Bon bon bon... Comme il faut toujours que j'engage la conversation, il fallait que je trouve quelque chose...
Soudain, je bondis sous mon lit et dénichait quelque chose de très précieux a mes yeux. Pas mes photos, évidemment, encadrées et posées sur l'etagere, mais mon livre, mon nouveau bien acquit il y a à peine trois jours.

" - Regardez ! On m'a donné ça ! "M'exclamais-je, en brandissant un vieil exemplaire du "Petit Prince" " j'ai un peu de mal a lire en français, mais on m'a dit que c'était de la grande littérature, "Saint Exupery"..." (On aurait dit un enfant ainsi, et je repris la teinte rose bonbon)" c'est bien non ? "Demandais-je, fier de moi.

Dans ce livre, a un certain moment, on parle d'un renard qui demande au blond de l'apprivoiser, car alors il aurait un ami, et il serait heureux. Peut être arriverais-je un jour a apprivoiser Nathanaël , comme le petit prince et sa fleur ? En tout cas, vu comme ça, c'était plutôt mal partit...

Alors que Dix restait toujours le centre d'attention, je remarque le préfet de discipline embrasser le front du petit blond. Bien, au lieu d'assister à une scène de Yaoi, je ferais mieux de saisir Dix et de m'en aller, dès qu'ils seront suffisamment concentrés l'un sur l'autre.
Le préfet de la discipline sors un livre de Saint Exupéry, et semble fier de lui. C'est un sentiment que je peux à peine comprendre, car je ne me suis jamais focalisé sur la littérature en particulier. Mon éducation étant faite par moi-même, je me suis plutôt focalisé sur les sciences pratiques. La chimie, les mathématiques, la physique. J'ai appris l'anglais et le japonais, et j'ai étudié certaines œuvres à l'occasion de certaines missions, mais jamais le petit prince de Saint Exupéry.
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Le livre, "Le Petit Prince", est une œuvre que j'ai étudiée par le passé. Aurait-il intentionnellement choisi de sortir cette œuvre en particulier? Un message pour dire qu'il compte dompter ce blond? Cela expliquerait le baiser déposé sur son front? Je me demande si le message est passé, si ce jeune timide connait lui aussi l'œuvre...
D'ailleurs, devrais-je moi aussi tenter de changer November? Bien, j'y penserai, puis verrai si cela peut marcher, mais vu les cas désespéré qu'il est, je ne pense pas que cela fera effet. Quoique au final, je pense que personne ne devrait prendre la peine d'essayer de le changer, vu la perte de temps que cela ferait.

Je frisonna une nouvelle fois lorsque le jeune garçon m'embrassa sur le haut du crâne. Mes joues prirent une petite teinte rouge, alors que je décallais par pur timidité ma tête de la sienne, maintenant aussi sur les couvertures. D'un seul coup, il se leva et fouilla dans ses affaires. Taz semblait passioné par ce qu'il faisait. Il sortit alors un livre de ses affaires, et je pus lire sur la couverture ancienne "Le petit Prince". Un peu surpris, il expliqua l'histoire du livre, ainsi que le fait qu'il avait du mal à lire en français.

Je me redressa alors. J'avais déjà lu et relu se très bon livre, aussi bien en anglais qu'en japonais, et je venais de finir la veille la version française. J'avais eu plus de mal avec la version anglaise, qu'avec la française, bizarrement, ayant l'habitude de parler anglais. C'était un livre vraiment bien, quoi qu'un peu fleur bleu, mais écrit avec beaucoup de style. Le rouge sur mes joues disparut à se moment là, alors que je pris d'une main timide le livre, pour pouvoir voir la quatrième de couverture.

Après quelque temps, je lui rendit le livre, tout en regardant le vide. Je lâcha un petit sourire du coin tout en me remetant bien.
- C-c'est... C'est un bon livre... Il est pas si f-facile que cela à lire, mais en vaut la p-peine.

Quand Aki prit le livre en main, je baissais la tête et remontait dégèrement le regard, les toisant tous. "Merci..." murmurais-je tout bas. Avant, dans la bibliothèque de la prison, les autrezs détenus se moquaient de moi, alors que je lisais des livres pour enfants. Ici, ils étaient plus tolérants... A moins qu'ils ne fassent ça que pour éviter une sanction? Je fronçais les sourcils, mais ne posais pas la question.

Je me couchais sur le dos, ma tête a côté de celle du chat, et emplis mes poumons d'air. Je toisais November. Ce type n'avait rien pour lui, aucun humour, et même aucune beauté physique. On passe a travers lui, un poitn c'est tout. Aki, par contre, était incroyablement mignon, avec ses jolis cheveux blonds.

"- Qu'est-ce que vous voulez faire...? " demandais-je, pour meubler le silence.

Je fis une petite moue déçue devant la proposition du chat. En effet, j'avais déjà refait ma garde robe le jour d'avant, et repartir faire du shopping ne me plaisait pas. Quand au parc et au cinéma... Je déteste le froid. Être bien au chaud dans mon lit, et discuter avec des gens (du moin, faire un monologue...) était bien mieux comme occupation. Enfin bon, j'avais demandé leurs avis, il fallait bien s'y soumettre maintenant !

Et puis, j'étais certain que Aki allait trouver une excuse pour rester (a moins de vouloir rester poli), et également November. Alors quoi? seul le chat et moi devions sortir? Ah non, son maître n'avait apparement pas confience, c'est vrai. Bha tant pis sur lui... Qu'est-ce qu'il m'énerve c'ui-là, a être froid ! Et puis quoi? Tu as des choses a cacher? Hey hey mon vieux, ici ils n'acceptent pas n'importe quel élève. Ils savent tout sur tout le monde, et par conséquent moi aussi, alors arrête...

"- Si tu as une langue pour parler, ou même si tu n'en a pas, tu peux toujours exprimer ton avis" dis-je a la boule de poile noire.

Parler de ce que l'on va faire de sa petite journée, ce chat m'irrite à un point de rendre difficile le mimique d'un sourire. Bien, dans l'optique de ne pas rester ici une éternité, je vais contenter le "préfet de la discipline", en me montrant plus sociable sans me faire plus attendre. Je m'approche du regroupement, puis pense à des occupation qui demandent deux joueurs les plus connues, pour éventuellement tenter les deux garçons ici-présents. Un sourire crédible sur mes lèvres, je réussis enfin à prendre un visage joyeux, puis m'adresse au préfet.
-"Connaissez-vous les échecs, les dames, ou...le janken?"
Je marque un pause, puis décide d'en revenir aux formalités de base.
"Je crois que nous sommes partis du mauvais pied. Je m'appelle November, comme tu semble le savoir. A qui ai-je honneur?"
Si tu me donnes ton nom, je ne l'oublierai pas, préfet, et ferai tout pour éviter les gens envahissants, à commencer par toi...
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Hoho, November, t'es-tu enfin décidé à te socialiser? J'ignore ce que tu as derrière la tête, où ce que tu penses en ce moment, mais ce jeune homme à été assez doué pour te pousser à ça. Il ne doit pas être préfet de la discipline pour rien, c'est une vraie réussite. Ce sera bien sûr sans conséquences sur son comportement, mais November à été forcé à jouer la comédie dans des circonstances pareilles alors qu'il ne le voulait pas au départ.
J'aimerai être aussi convaincante pour l'influencer, se gamin...

Tiens? Il savait parler? Gentiment? Sourire? Mouais. Je ne me fierais pas a ce type louche, même si son chat est fort... comment dit-on encore en français? ... sympatique. D'un regard un peu étrange, le désignant comme par exemple le parfait suspect de mon cerveau, je décidais de répondre a sa question. L'échec, et surtout les dames, étaient tout les deux des jeux bourrés d'ennui. Mais bon, si même lui fait l'effort d'être sociable, il fallait bien l'encourager dans son élan...

"- oui oui..." répondis-je distraitement.

Puis il posa une autre question "à qui ais-je l'honneur?" et je le fixais dans les yeux pour la première fois. A qui tu as l'honneur? Je viens de le dire a Aki il y a a peine quelques minutes, tu es complêtement distrait ma parole... -.- Enfin bon, tu es humain, et chacun a un petit défaut de temps à autre, honte a toi mais ça va passer. En plus tu essaye de faire le gars sombre et tu n'es pas capable de retenir un nom facile? 'Fin, les gens sont différents, que vouslez-vous...

"- Saintange, numéro 312..." soupirais-je, en regard avec lassitude ses yeux sans lueur, vides.

StAnge, donc? Je le retiens...
Apparemment, mes propositions ne l'avaient pas frappés particulièrement. Mais dans ce cas, qu'attend-il? Depuis tout à l'heure, il rejète toutes les proposition qui lui sont faites et n'en fait aucune. Proposer quelque chose de plus semblerait futile, et un perte de temps pour moi, alors autant lui demander directement. Malgré son saut d'humeur qui fait qui lui fait porter cette expression lassée en ce moment, sûrement à mon égard, je garde mon sourire inchangé.
-"Je vois. Dans ce cas, as-tu une idée, StAnge?"
S'il en à une, ça ira plus vite, et tout sera plus simple. S'il n'en à pas, je n'aurais qu'à envisager une autre issue...
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Le changement brusque d'humeur de Taz, laissait croire à une provocation adressée au gamin. C'était d'ailleurs bien tenté...assez bien tenté pour mettre beaucoup de gens hors d'eux. Néanmoins, à mon grand regret, je n'ai jamais vue November céder à quelque provocation que ce soit d'une manière impulsive. Parce qu'il ne ressent plus rien? Je n'en sais rien, et en tout cas, ça lui donne plus un air ridicule qu'autre chose.
Les seules fois où je l'ai vu plus où moins emporté, c'est lorsqu'il peut se venger sans trop se fouler. Il doit probablement voir la rancune où la colère comme une plaie qu'autre chose. Argh, les gens qui agissent de manière trop rationnelle et pas assez sentimentale resteront un mystère sans intérêt pour moi, surtout lorsque ce sont eux qui ont choisis ce mode de réflexion...

Il me demanda mon avis, en me tutoyant, et en m'appellant par mon nom de famille. La langue francaise est bien bizarre parait-il... Il garda son sourire figé sur son visage, feignant un accent joyeux. Blasé par tant d'hypocrisie, je levais les yeux au ciel et posais ma main sur le dos d'Aki, sans répondre a la question de No-machin-truc.

"- Si tu prends la peine de jouer la comédie, Nono" dis-je en accentuant la deuxième syllabe," joue-là au moins bien." continuais-je en priant pour que ma phrase francaise soit correcte.

Sans même me rendre compte de mes gestes, je me mis a caresser le dos de Aki, par dessus ses vêtements. Un peu a la manière d'où on caresse un chat, cherchant le contact de chaleur. Mais là, je faisais presque ça par réflexe. Avais-je donc froid, et faisais-je ça inconsciemment ? C'était bien possible. En tout cas, pour l'instant, je ne remarquais pas mon geste.

Allez Nono, craque, et montre-nous ta vraie nature. Tels étaient mes seules pensées.

Sans réagir, je regardais les deux hommes se lancer au fur et à mesure des piques verbales. Mon regard vaguait de l'un à l'autre, quand même très surpris par le nouveau caractère de l'homme avec son chat sombre. D'ailleurs, ce chat, je continuais comme si de rien à caresser son pelage noir et tout doux. Le ronronnement de l'animal était un autre bruit que la disputes, et je le préférait largement.

Ils semblaient presque m'oublier, jusqu'à ce que Taz posa délicatement sa main sur mon dos, effectuant les même gestes sur moi, que moi sur le chat. Je rougis bien plus, avant de lever timidement le nez du matelas, ou, peu à peu, je m'enfonçais. Encore plus timidement, je lança une petite phrase, presque inaudible.
"- Et si... On sortais simplement visité la ville? Je crois que personne d'entre nous la connais encore bien..."

En voyant le regard lourd des deux personnes, et la main plus présente de mon nouveau colocataire, je replongea vers les couvertures. Mes joues rouges sang, je regarda le chat dans les yeux, avant d'aussi détourner le regard. J'hésitai alors de simplement retourné sur mon lit, et de me faire oublier. Mais je ne crois pas que Taz m'aurait vraiment laissé faire, enfin, sans rien dire ou tenter.