nouvelle chambre (pov Aki, Nono-chan, libre)

Après l'avoir toisé, je posais la tete contre celle d'Aki et murmurais très doucement a son oreille, de manière a ce que seul lui puisse entendre, un "je n'ai pas très envie de sortir, mais tu prends l'initiative de proposer quelque chose, et ça me fait plaisir..." avant de continuer "si tu y tiens vraiment, on y va, mais ça m'etonnerais que certains veuillent nous accompagner..." Mes phrases sonnaient correct, et étaient plutôt longues et compliquées. En outre, j'étais fier de moi.

Le silence se fut brusquement dans la chambre, mes yeux fixés a ceux de November, attendant une réponse. Jamais je n'avais baissé les yeux devant quelqu'un, du moins pour éviter son regard, et ce n'etait pas maintenant que ça allait m'arriver. Le seul bruit restant etait celui de la caresse et du ronronnement du chat et celle de ... Tiens ? Depuis combien de temps caressais-je Aki ? Je n'avais rien remarqué. Ah ben tant pis, je continue, c'est plutôt agréable ^^

Taz fait remarquer à November l'évidence de sa comédie, comme pour le provoquer par la même occasion. La situation semble être en défaveur du gamin. J'ignore comment à fait le préfet, mais depuis le temps où j'ai travaillé avec le gamin, personne, même parmi des politiciens qu'ils faillaient contourner, n'a réussi à percer à jour sa comédie. Il n'a pas l'air au plus sérieux, mais tout de même...soit Taz possède un pouvoir se rapprochant plus où moins de la télépathie, soit il voit n'importe quel comportement comme une comédie...où peut-être est-ce une autre raison, mais quoi qu'il en soit, tout ça met le gamin en bien mauvaise posture. Je le vois conserver le même sourire, comme s'il n'avait rien entendu.
-"Mh...j'ai pourtant posé une question. Tu es étranger, c'est cela? Excuse-moi, je ne savais pas. Je vais reformuler..."
Houla! C'est à la limite du sarcasme, ça! November à gardé son air tête-en-l'air, donc ça ne n'est pas vraiment un sarcasme à proprement dire, mais il devrait faire attention, lui qui ne voulait pas se faire d'ennemis. Je plains le jeune préfet. Autant parler à une poupée, ce serait moins une perte de temps qu'avec le gamin.
Alors November, cette fois, tu compte avoir un air innocent et étourdi?
-"Taz, qu'est-ce que tu veux faire, toi?"
Je me prépare psychologiquement à partir. Ces deux-là auraient étés sympa, mais on dirait bien que November et Taz ne sont pas faits pour bien s'entendre...

La remarque ne passa pas. Oui, j'étais russe, oui, je ne comprenais pas tout leurs phrases complêxes ou expréssions courrantes, oui, et alors??! Je fronçais les sourcils, fusillait November du regard, mais m'efforcais a ce que mes couleurs ne changent pas. Je ne baissais pas les yeux, surtout, ne pas baisser les yeux ! Ca lui ferait trop plaisir à cet insolent. Dépinçant mes lèvres, je me décidais de répondre a sa question.

- "j'avais bien compris."dis-je, avant de continuer."je n'en ai aucune idée, pour moi, rester ici me convient totalement."

"C'est juste que personne ne parle -.-'" pensais-je, tout en descandant du dos de Gabriel sur ses fesses. Je n'avais pas sentis le légé rebondissement, tout simplement parce qu'il était minime. Tant mieux, d'ailleurs, car un homme aux fesses rébondit, c'est vraiment laid. D'un coup, la tenpérature monta a côté de moi, et je tournais la tête vers Aki, rouge de ses rouges. Je lui souris pour le rassurer et reportait mon regard vers November, tout en continuant de toucher Aki, inconsciemment.

Il disait avoir entendu la question, et justifie son silence par son manque d'idées. Et maintenant...c'est vers moi qu'est orienté son regard? Je vois...soit il veut remballer la prochaine idée que j'exposerai, soit il attend tout simplement une proposition qui lui plaira. Quoi qu'il en soit, je n'ai aucunement envie de les rejoindre, et n'y voit pas l'intérêt. Je veux simplement m'installer, puis me reposer pour le lendemain...et si je proposais une partie de cache-cache? Ah, ce ne serait pas possible, c'est vrai. J'oubliais que le préfet...Taz, sait où se trouve ma chambre. Pas d'échappatoire possible, donc?
Je me demande comment il réagirait si je lui donnait simplement mes intentions. Alors, je suis étourdi...
Je maintiens mon sourire, un peu gêné:
-"Euh, tu sais...je suis assez fatigué du voyage, et j'ai besoin de prendre des forces pour demain. Si tu veux bien, on pourrait...voir ça un autre jour?"