Cinéma tranquille... Ou pas? [Taz]

Après avoir pris une très - trop - longue douche, et avoir ranger à peu près mes affaires, j'étais sortis de ma nouvelle chambre. L'air était plutôt froid, en dehors de l'institut, mais je n'avais pas troquer mon t-shirt blanc pour autre chose. Bizarrement, le froid me mordait la peau, mais je me sentais assez bien. Le vent faisait vollé mes cheveux couleurs blés, alors que j'entrouvais mes yeux azurés. Les mains dans les poches, j'avançais dans les rues bondées. Peu être une demi heure après avoir quitter l'institut Bonnefoy, je biffurqua dans une petite commerçante.

Arrivé là, je regardais doucement les vitrines bondées de vêtements hors de prix, puis d'un coup, écrit en grand et lumineux "Cinéma!". Je m'arrêtais net, juste devant l'inscription. Il est vrai que j'était sortis pour me changer les idées, et justement, un bon petit film serrait parfait pour cela. Maintenant, à savoir quel film... J'entrais dans le cinéma, lentement, sans trop me préssé. Les affiches se montraient les unes après les autres, de tout les côtés. Certaines montraient des choses sanglantes, d'autres, des films humoristiques...

Je vis alors sur un écran d'affichage passé une annonce. "Sleepless in Seattle"... J'avais déjà entendus parler de ce film, et, bien que je ne sois pas d'humeur à voir un film d'amour, celui là paraissait vraiment bien. J'haussai les épaules, avant de me diriger vers les gichets, et m'acheta un billet pour Sleepless in Seattle. J'alla dans le petit magasin, quelques minutes avant la scéance. Une bouteil d'eau à la main, seul chose que j'avais acheter, je me dirigea, vers la salle numéro 3, où se passait en ce moment même les pubs, juste avant le film.

Après ma longue tournée dans les couloirs, le diretceur m'avais donné l'autorisation d'aller sortir. J'étais passé a la chambre, avais vu que le petit n'était pas là, et m'étais laissé pour réponse qu'il devait être a la bibliothèque. Tant pis, on allait se voir tout a l'heure... D'un pas ferme, je m'étais dirigé vers la ville en fredonnant, et là j'avais vu l'entrée du cinéma...

Maintenant je sortais de la boutique "cochonneries", un grand paquet de pop corn au sucre dans les mains et courais comme un fou vers la salle trois. Les passants bousculés par mon arrivée musclée poussaient des injures. "Faites attention jeune fille!" revenait souvent. Les gens ont vraiment l'esprit trop droits ... ici, pour eux, la couleur rose était synonyme de fille... pfff quel idée. Je regardais ma montre d'un oeil distrait et vu marqué "treize heure quinze"; la séance commençait a dix ! Sans voir la personne devant moi, je me remis a courir et buta en plein dedans.

Je tombais par terre, les pop corn volant autours de nous. Je regardais ma victime, seulement pour m'excuser, et m'aperçus que c'était Aki, le petit blond mignon. Complêtement désemparé, je le pris dans mes bras et murmurais tout doucement a son oreille que j'étais désolé. Les visionneurs nous toisaient bizarrement, tout les deux en plein calin, étalés dans le pop corn. Aki tremblait, et mes yeux se voilèrent de blanc, mes cheveux de bleu, comme j'étais triste pour lui...

Avant d'arriver à la salle même, là où se passait le film depuis quelques minutes, je sentis quelqu'un foncé contre moi, alors que ces pop corns s'étalèrent autour de nous. Avec la personne, je tomba, le dos en premier, sur le sol dur et froid. Je releva mes yeux bleus vers ladite personne, pour tomber sur des orbes vertes, pas si inconnues que cela. Des yeux émeraudes, des cheveux roses... Mon nouveau colocataire? Je voulais très vite me relever, mais le jeune homme me prit dans ses bras protecteurs, pour me murmuré tout doucement ses excuses dans mon oreille.

Lorsque je sentis sa peau rencontrer la mienne, je me mis dangereusement à trembler. Une autre personne... Me touchait... Me prenait dans ses bras, limite comme si on était des amis de très longues dates. J'ouvris grand les yeux après quelques minutes, tout en repousant violement le jeune homme. Je fis presque un bon d'un mètre en arrière, en le repoussant, tellement j'y avais mis de la force. Je me sentais vraiment bizarre avec ce jeune garçon... Sa peau électrisait la mienne, d'un façon que je ne pouvais expliquer.

Je ferma les yeux, pour essayer d'échaper aux cheveux et aux yeux changeant de couleur face à son humeur du moment. Je crois que j'allais en voir, moi, des palettes, étant dans la même chambre que lui. Les gens autours nours regardaient comme deux bêtes de foir, et même les ueix fermés je sentais leur lourd regard sur nous deux. Je ne supportais pas du tout ce genre de regard. Je rouvris mes yeux, tout en faisant bien attention à ne pas croisé, ni, le regard de Taz, ni celui des personnes près de nous.

Lorsqu'il me repoussa, je sentis en vide en moi. C'est bien triste mais ce qui remplaça ce vide c'était la colère... Une colère sombre, noire. Comme si j'allais laisser ce gamin me déstabiliser, moi. Je n'avais pas le droit a ça, je n'avais pas le droit de perdre ma force, de penser a autre chose qu'à un but... Mes cheveux et mes yeux devenus aussi sombres que l'encre de chine, je me relevais, regardais avec dédain le petit, me penchais pour prendre le paquet, et le jetais dans un poubelle avec humeur. J'avançais vers la salle d'un pas décidé, et une fois devant la porte, je me tournais vers l'enfant et dit d'une voix détachée :

" - Désolé."

Surement les autres allaient prendre pitié de lui, et qu'ils le faisaient si ça leur plaisaient ! Qu'ils finissent tous brûlés ces humains idiots ! (...) Tout devint vides, certaines personnes se mirent a crier. Ca se passait comme en Russie, quand j'ai finis en prison a cause de ça. Les personnes autours de moi avaient purement et simplement perdu leur cinq sens, ainsi que le petit Aki. J'étais tant en colère que mon pouvoir était apparu, et se mettait a me ronger. Il me faisait mal, et je tombais a genoux sur le sol. Quand je l'utilisais volontairement, je ne ressentais pas ce mal... pas comme maintenant...

Je me mis a pleurer. "Pitié faites que cela cesse... je vous en prie..." je n'en pouvais plus de ses hurlements, toujours plus forts car ils n'entendaient plus leur propre voix ni celle des autres... D'un coup, tout redevint normal, les petits enfants pleuraient encore, et tout le monde était sous le choc, mais ils reprirent leur occupations comme si il ne s'était rien passé. Sauf moi. Je restais par terre, mes larmes coulant dans mes mains plaquées sur mon visage...

Le jeune homme se releva aussi. Je tournai timidement mon regard vers lui, alors qu'il jetait le papier de pop corn dans une poubelle non loin de nous. Lorsqu'il me revarda, ces cheveux ainsi que ces yeux prirent une teinte bleu nuit. Un regard presque... Haineux. Juste aprés il se retourna rèsolument vers la salle de cinèma, mais juste avant qu'il y parvienne, un drôle de voile noir se leva devant mes yeux.

Je me laissa tomber par terre, apeurè par le fait de ne plus rien voir, mais, bizarrement, je ne sentis pas le choc habituel. Tient et... Les bruitd de la salle... Eux non plus je les entendaient plus! Je me mis respirer plus vite. Je n'avais plus de sens! Mon souffles se coupa quelques secondes, puis reprit de façon entre coupè... Soudain, une lumière apparus. Une odeur de pop corn envahit d'un coup mon nez! Je ferma résulument ma bouche, pour ne pas crier. De toute manière, cela ne me servirais à rien, à part me faire remarquer.

Toujours assis par terre, je pus voir Taz, presque à genou aussi par terre, occupè de pleurer... A 4 pattes j'alla devant lui, passant ma main devant ces yeux, inquiet. Comme toujours, je ne réusissait rien dans ma vie, et j'avais même réussis à faire pleurer le prefet de discipline, qui était aussi mon colocataire depuis très peu. Je tremblais toujours un peu, sous le choque. J'hésita une petite poignées de secondes, avant de me décider enfin.
- ... Taz? C-ca ne vas pas?

Je ne le perçu presque pas, avant qu'il ne mette ses mains devant mes yeux et qu'il me parla. Les souffrances cosées par le pouvoir étaient ammoidries a ce contact. J'avais envie qu'il me touche la joue... Raaaaahhh qu'est-ce que je pense de bizarre, moi ??

"- ohhh... Je n'ai pas le droit de pleurer..." dis-je d'une voix blanche, avant de le regarder dans les yeux, les miens rougis et éclaircis. "Dis moi Nath, pourquoi ne veux-tu pas que je te touche...?"

Sur ce, j'affleurais rapidement sa joue de la main gauche, pour illustrer ce que je voulais faire. Pas de quoi avoir bien peur, par rapport a ce qu'il vient de se passer pour lui. D'ailleurs , je devais m'excuser ! "je suis désolé, parfois je ne contrôle pas vraiment ce que je fais... Tu ne diras ça a personne hein ? Merci c'est gentil... Et pour l'autre question, si tu ne veux pas répondre, tu peux rester muet." ajoutais-je, comme le silence devenait long.

Il semblait vraiment perdu... Il releva la tête, et donna presque l'air d'être apeuré par le fait de pleurer. Toujours par terre, je m'installa mieux au sol. Il se redressa aussi, pour ensuite me regarder dans les yeux. Un petit silence arriva, bien vite couper par Taz, qui me demanda pourquoi je ne me laissais pas toucher. Sur cette phrase, le silence revint, plus fort que jamais! Je me demandais si je devais lui avouer, ou simplement ignorer...

Taz n'aimait apparemment pas le vide, car, dès qu'il vit que je ne parla plus, il s'en chargea. Je fis rapidement non de la tête lorsqu'il me demanda si j'allais le dire aux autres, sur quoi il me remercia. Il fit ensuite allusion au fait que je ne répondais pas. Je souffla un bon coup, avant de tourner mon regard vers le vide et de me lancer.
- J'ai toujours fuis le contact humain... Il... Il me stresse plus qu'autre chose, et je n'ai pas envie... De... De tuer quelqu'un... Murmurais-je, tellement bas que je crus un instant qu'il ne m'avais pas entendu.

Après quelques temps, je retournai mon regard vers l'autre homme. Il n'empêche que, l'air de rien, la scène, en tous cas, vue de l'extérieur, pouvait être désolante ; deux jeune garçons, étalés dans le pop corn, par terre, l'un occupé de pleurer, l'autre avec un air plus qu'apeuré.

C'est fou ça ! : les yeux pleins de larmes, j'arrivais encore a froncer les sourcils. "je n'ai pas lu ça dand ton dossier", pouvait être ma première réaction, DEVAIT être ma première réaction. Mais a place, sans me soucier de rien, même de ce qu'il venait de m'avouer, je pris doucement sa main dans une des miennes, que je liberais de mon visage. Je ne la laisserais pas, la caressait juste. Je cessais a présent de pleurer, mais continuais a renifler pour ravaler mes larmes.

"- Agréable ou pas agréable...?" murmurais-je en tournant doucement mon pouce sur sa main.

Si une seule personnes, n'importe laquelle, m'avait touché aussi doucement, en affleurant mes doigts des siens, j'aurais éclaté de rire. Comme j'étais chatouilleux ! Mais ce n'est pas le moment de réfléchir a ça, au rire... d'un coup, je reçu une rafale de mon pouvoir qui voulait ressortir. Ca me faisait mal à la tête, trop mal... je grimaçais mais ne fis rien, je n'ai pas pleuré, je n'ai pas serré les doigts d'Aki. Un tel geste aurait été une grave erreur, et je ne mesiurais même pas l'empleur de celle-ci ! Enfin, soit, je souffre.

Sans ce soucier le moins du monde de ce que je venais de lui dire, mon jeune coloc prit ma main, mais tout en douceur. Il me demanda si cela était agréable, ou non. Un frisson parcouru alors mon corps, mais, bizarrement, ce frisson n'était pas de dégout au autre répulsion, mais de... De... De quelque chose qui me réchauffait le coeur, ainsi que tout mon corps. Je décida cependant d'être franc.
- A... Agréable...

Il grimaça alors, comme prit d'une douleur quelque part. Assez surprit, je me demanda ce qui pouvait en être la cause, et me souvint alors que son pouvoir était sortie de lui même, et que, peut être, le mal venait du fait qu'il essayer encore une fois. Insconsiemment, je voulais un peu le soulager, comme il venait de le faire avec moi. Sans plus le savoir, je pressa un peu ma main contre la sienne. Lorsque je me rendis compte que ma main était presque blottit contre la sienne, quemandant le contact, mes joues prirent feu, et mes yeux se mirent à envoyer une lueur que je ne connaisais pas.

D'un coup, tout s'arrêta. Le mal de tête, la douleur qui se propageait dans mon corps et qui tentait de ressortir, tout. Juste un petite chose, blottie dans ma main, restait sensible. Je relevais à nouveau les yeux vers Aki, complêtement intouchable par les regards curieux des passants. Il voulait me toucher... me rassurer... ça devait être exeptionnel.

Soudainement, ses joues prirent feux, et devinrent rouges cramoisi. Qu'est-ce qu'il était mignon comme ça. Je l'avais déjà vu rougir, quand il devait prendre la parole (même, tout simplement, pour dire bonjour a quelqu'un) mais a ce point là...! Je souris doucement, comme pour le rassurer a mon tour, mais ne vis pas la lueur qui flottais dans ses yeux...

Il ne sembla pas remarqua la faible lueur qui teinté mes yeux, et j'en soupira silencieusement. Moi-même, je ne savais pas trop quoi penser de ladite lueur, alors Taz... Enfin, lorsqu'il me sourit gentiment, comme pour, à son tour, me rassurer - à sa manière. Je fixa mes yeux azures dans les siens, d'un rouge plus qu’envoutant. Chaque dégradé fut sondé, d'un telle façon que, lorsque je ferma doucement les yeux, au lieu du noir habituel, le même rouge que ces yeux apparut.

Le rouge vif sur mes joues reprit de plus belle quand je rouvris les yeux, les laissant vagabondé sur le visage du jeune Russe, en évitant soigneusement les orbes rosées. Descendant sur le cou gracieux, mais je m'arrêta là, respirant plus vite. Je ressentais maintenant, les effets de "toucher" quelqu'un autant que cela. Je me mis un peu à trembler, alors que mes yeux se mirent à briller, et mes cheveux ont, certes, très lentement, mais quand même, commencer à prendre des doux reflets roux.

" - Aki..." murmurais-je doucement, alors qu'il me dévisageais..

J'approchais mon visage du sien, apparement sans qu'il ne s'en rende compte. Je fermais les yeux, une fois à deux centimètre de son visage. Il eut un petit mouvement de recul, mais je décidais de l'ignorer, et continuais a m'avancer.

"- Si à un moment ça ne va pas... empêche-moi..." dis-je encore plus bas, avant de porter mes lèvres sur les siennes...

Elles étaient chaudes, tout comme ses joues rouges. Très lentement, je lâchais mes doigts et les glissaient dans ses cheveux blonds en pressant un peu plus mes lèvres. Si il voulait les ouvrir, je le laisserais faire avec un sourire, mais je ne me faisais pas trop d'idée...

Avec mes yeux rouges, mes cheveux roses, un petit garçon, et des pop-corn partout, les gens s'empressaient de détourner la tête, genés. Tant mieux, voilà un problème de régl

Il murmura mon nom, et je détournai le regard juste à sa moment là. Lorsque je sentis un souffle chaud caresser ma joue, j'eu un mouvement de recule, mais, Taz qui était occupé de se pencher sur moi, ne s'en démonta pas et continua à avancer vers mon visage rougie de honte, les yeux brillant.

Mes yeux s'ouvrirent énormément grand, alors que ces douces lèvres touchèrent les miennes. La sensation de chaud me brûlait tout le visage, mais, malgré moi, la sensation de ces lèvres avait quelque chose d'incroyablement... Bon... Très pudiquement, comme pour fuit l'image du baiser offert devant beaucoup de monde, je ferma mes yeux, alors que mes lèvres s’entrouvrirent.

Je n'avait pas du tout l'habitude des baiser, et je faisais tout cela avec hésitation. En fait... C'était mon premier baiser... Mes mains allèrent, après un bout de temps, s’agripper au haut de mon jeune ami. Ces mains étaient, quand à elles, fixer sur mon cou, brûlant là aussi la peau.

Etonné, je ne répondis pas tout de suite. Puis, lorsque je m'étais ressaisis, j'ouvris aussi mes lèvres et me mis a sucer les siennes. Comme elles étaient douces, je n'avait jamais sentis telle sensation... en réalité, je n'avais pas embrassé beaucoup de personne, et encore moins des garçons. Aucun garçon. Comment se faisait-il que ça se passe aussi naturelement? Les garçons étaient censés être... "potes" entre eux, non? Pourtant, ce que je ressentais pour Aki, c'était autre chose... tout comme ma langue pénétrant maintenant dans sa bouche chaude...

"il passe même ses bras autours de moi..." pensais-je "il veut me faire plaisir nan? Nan, je ne dois pas penser ça... Peut être est-il faible, mais je n'ai jamais entendu qu'il se laissait dominé ainsi... Alors il veut? Il m'aime? Mais qu'est-ce l'maour en réalité? 'Forte attirance pour être de sexe opposé'. Opposé? pas dans ce cas-ci, non... Et pourtant, l'amour (du moins je pense que c'en est, vu que je n'ai jamais reessentis ça) persistait... Oui, je sais, je ne le connais pas très bien, et je me dis déjà amoureux ! Mais quoi d'autre? ce n'était pas de l'amitié en tout cas..."

Taz sembla mettre un certain temps avant de se rendre compte quand fait, je répondais (bien que très passivement) à son baiser. Sa langue traversa mes lèvres pour se retrouver au coeur de ma bouche, offrant à ma bouche ma première véritable embrassade. Serer contre lui, ma bouche contre la sienne, si désirable, je me sentais bien, bizarrement, proterger.

Je savais par nature que les hommes n'embrassaient pas d'autres hommes, à moins d'être amoureux. L'amour... Etais-ce un sentiment, ou quelque chose que l'on donne, et, réciproquement, qu'on reçoit? C'était ce genre de question qui raudait, dans se moment intime de bien être, au creux de ma tête. Le rouge sur mes joues refusait obstinement de partir, brulant de plus en plus ma peau pâle.

D'un coup, mes mains glissèrent sur le devant de son corps, pour le tirer plus vers moi. Je voulais encore et encore sentir cette sensation de bien être que je ressentais avec luí, et, de cette façon, uniquement avec le jeune Taz.

De plus en plus étonné par sa participation, ma langue devint plus pressante, plus passionée dans le baiser. Je n'avais plus peur de lui faire mal, mais par manque d'expérience, je restais doux. Glissant doucement une main le long de ses reins, j'émis une petite pleinte d'étouffement. J'avais un peu de mal, depuis petit, a respirer uniquement par le nez, et je reculais quelques secondes afin de reprendre mon souffle. Je regardais les grands yeux bleus d'Aki, par la même occasion et souris de bonheur.

"- j..je... je pense... "dis-je, rouge," que... j-je je je je je... T-t-t'aime..."

Pour cacher mes rougeurs, et par la même occasion, detomber dans le flux d'émotions passionnelles qui m'avait envahies, je me remis a l'embrasser, sans attendre sa réponse. Je n'étais pas sûr moi-même de ce que j'avançais, mais on apprend par ses erreurs n'est-ce pas? J'espérais néanmoins que ce n'en était pas une...

Je le vis doucement se décoller de moi, pour ensuite me regarder dans les yeux. Je baisa quelques secondes la tête, avant de très vite la relever, sous les paroles dites timidement. J'ouvris encore plus grand mes yeux azures, surpris, et, quelque part, choqué par ces mots. Sans me laisser le temps de répondre, il revint sur mes lèvres. Je ne pus cependant me concentrer pleinement sur le baiser, sa phrase passant en boucle dans ma tête, semblant ne plus vouloir me lâcher.

"Je pense que je t'aime..." Comment peut on dire cela à quelqu'un qu'on ne connait que depuis très peu? Et moi dans tout ça? Étais-je amoureux...? Sa peau électrisait la mienne, la brûlant presque. Ses lèvres, poser doucement sur les miennes, me donnais un sentiment de protection. Il est vrai que je me sentais tout particulièrement bien avec ce jeune garçon. Ces cheveux roses, ces yeux verts, sa douce peau... Tout cela aussi m'attirait plus que n'importe quoi d'autre... Bref, Taz me mettait vraiment dans tout mes états!

J'analysa encore un peu la situation, pour me rendre compte qu'en fait, je pouvais tout aussi bien dire la même chose. N'ayant pas pus reprendre complètement mon souffle la dernière fois, je décollai mes lèvres, mais tout en restant accroché presque désespérément à son haut. je posa doucement mon front sur son épaule, essayant de cacher les rougeurs de mes joues, ainsi que mes yeux brillant.

Une fois sa tête sur mon épaule, je fermais les yeux et soupirais doucement en caressant son dos. Je ne savais pas quoi dire, rouge d'avoir avoué quelque chose dont je n'étais pas certain... Et si c'était faux? Lui briserais-je le coeur? Je n'avais même pas pensé a sa réaction, a ses sentiments, quel égoïste j'étais... Mais. Peut être cela est-il vrai? Ben oui, pourquoi ce serait faux? Parce que je ne le connais pas?

J'eu un sursaut quand une main se posa sur mon épaule, de l'autre côté de là où était posée la tête d'Aki. Rien qu'à son tocuhé, je frissonnais d'horreur et me tounais vivement vers le visage sévère d'un garde de sécurité. Ses sourcils était froncés, sans doute devinait-il que je n'étais pas une fille? Son visage rouge et transpirant m'affligeait un spectacle bien répugnant, d'autant plus quand il parlait.

"- Vous empêchez les gens de passer." Dit-il en tenant de ne pas perdre la face.

Avec un long soupire, je repoussais un peu le visage d'Aki et me levais. En souriant, je lui tendis la main, pour qu'il puisse se relever. J'avais retrouvé ma bonne humeur, n'avais plus mal a la tête, et offers mon premier VRAI baiser. La vie est belle n'est-ce pas? Nath se craponna a ma main, et releva son petit corps mignon pour presque me toucher. Le garde était partit, nous laissant notre intimité ou, au contraire, complêmtement dégoûté.

"- Allons voir le film..." dis-je en me dirigeant vers la salle numéro 3.

Sous sa main, passant doucement tout le long de mon dos, je frissonnais de plaisir. Quand à Taz, je sentis - et entendis - qu'il soupira. Ma peau fut prise d'un plus grand frison, à cause de son souffle contre la peau de mon cou. D'un seul coup, une ombre vint gâcher le tableau, en sens véritable. Je releva les yeux pour tomber sur deux orbes folles de dégoût, apposer sur un visage tout aussi haineux.

J'eus presque un mouvement de recule face à sa phrase, gorger de passion... De quel passion? Quelque chose de véritablement homophobe, je dirais... Taz soupira une nouvelle fois, mais beaucoup de moi de plaisir, tout en se relevant. Encore par terre, je releva la tête vers sa main qu'il me tendait. Je la pris presque comme une bouée de secours, et il me releva sans peine. Je rougis un peu plus, alors que je me rapprochais vraiment près de lui.

Il me dit que nous allions voir le film, sur quoi j’acquiesçai doucement. Je le suivi timidement dans le dédale de couloir sombre qui nous menèrent vers la salle de cinémas. La grande pièce était déjà assez remplis, aspergée de lumière blanche, venant de l'énorme écran. Le film semblait avoir déjà bien avancer, alors que je suivais le jeune homme devant moi, toujours main dans la main.

Tenant Nath par la main, je vérifiais notre numéro de rangée et de place. Cool ! On était vers le fond de la salle, et au milieu de la rangée ! Joyeux, je serrais un peu la main du jeune homme bland et l'emmenait avec moi vers notre place désignée. Quelques personnes rouspétèrent, concentrées sur le film. Je n'y prétais pas attention, et m'assit sur le siège noir, après avoir posé Aki sur l'autre. Il ne faisait pas bien chaud ici, alors je gardais ma main dans la sienne et me penchais vers lui pour embrasser sa joue.

Ca manquait de pop-corn, pourquoi les ais-je jetés, tout a l'heure? T.T Il fallait que je surveilles mon humeur hum.. Le film était fort compliqué, comme histoire d'amour. En plus il était en français, au mon Dieu... Mais ici, en France, il ne passait aucun film en russe ! Tout ce qu'il connaisse c'est l'Anglais. Même en sous-titre y'avait pas ! Je fronçais les sourcils après quelques minutes, me perdant dans les analyses de phrases de la journaliste. "Okaaaayyyy c'est quoiii ce moooot??" me disais-je souvent. Pourtant je n'osais pas demander a Aki, je ne voulais pas le déranger ! Enfin, y'a plusieurs manières de déranger... Sa tête posée sur mon épaule, par exemple, était loin d'être dérangeante, c'était même agréable...

Je penchais mon visage vers la droite, de manière a prendre ses lèvres... "Désolé désolé désolé ! mais j'ai trop envie T_T" avais-je envie de lui dire. Mais par peur d'être ridicule, et de se faire remarquer par nos voisins les visionneurs français, je me tus en me concentrant sur le goût fraise qui y rodait...

Heureusement que la grande salle était pongée dans la pénombre, car comme cela, personne ne pouvait remarqué les rougeurs permanentes que j'avais aux joues, surtout lorsqu'il m'assit sur le siège. Je n'avais pus retenir un petit sourire timide lorsque j'avais vu que nos places étaient côtes à côtes. Comme on me l'avait souvent dit, et que maintenant je croyais vraiment, le hasard faisait bien les choses.

Il avait gardé sa main autour de la mienne, réchauffant un peu ma peau glacer par le froid qui restait ici. Après un petit moment d'hésitation, n'étant pas habituer, je posai ma tête sur son épaule. Le film, l'air de rien, n'était pas si facile que cela à suivre, et je loupais souvent quelques minutes, plonger dans mes pensées. Je releva les yeux vers le visage de Taz, faiblement éclairé par l'écran.

Sa tête montrait clairement qu'il ne comprenait pas tout, et j'en souris tendrement. D'un coup, son visage se pencha vers le mien, alors que ces lèvres vinrent cherchées les miennes. Je rougis bien plus, avant de passer très timidement ma langue sur ses douces lèvres. Le gout y était vraiment sucré, tout le contraire de déplaisant. J'avais presque complètement oublié le film, pour le baiser qu'il m'offrait avec beaucoup de tendresse. Dans un réflexe bizarre, je passait mes bras autour de son cou.

Dans le noir, personne ne nous remarquait, et c'était sûrement pour ça que Aki fut si coopérant dans le baiser que nous échangions. Avec un petit pincement au coeur, toujours incertain de mes sentiments, je le prit comme je pouvais par la taille, tout en me penchant vers lui, dépassant de mon siège. Les enfants assis a coté de nous, en compagnie de leurs parents , semblaient s'ennuyer a mourir. Cependant plongé dans le passionnant baiser avec le blond, j'entendis les propos de l'un d'entre eux.

"- Regarde Cindy..." murmura le gosse, pas du tout discrètement "ils s'embrassent sur la bouche beeeerkkk c'est degueuuuulaaaaasse!" (j'étais bien content d'être a coté de lui, Aki n'aurait sûrement pas supporté tels regards)

"- Ils vont attrapper des bébés tu penses ? Maman m'a dit un jour qu'avec les abeilles..."

Et j'arrêtais de prendre un intérêt pour leur discussion enfantine.
Je me replongeais dans le baiser, avec plus de ferveur cette fois. Mes lèvres furent plus pressantes,ma langue plus chaude, ainsi que mes joues. Mes mains glissaient sous ses habits , froides, et le contact de sa peau m'arracha un frisson de plaisir...

Il se pencha un peu plus vers moi, me prenant pas la taille. Je devint d'un coup plus pâle lorsque j'entendis les deux gosses parler de nous deux, de l'embrassade. Je n'avais jamais aimé ce genre de discussion, malgré que se ne soit que des enfants, et que d'eux tout cela était innocent. mais avaient-ils seulement vu que nous étions deux hommes. Ou cela les auraient encore plus dérangé?

OUbliant ces questions, purement théorique, je me replongea dans le baiser. D'un coup, sa langue et ses mains devinrent plus présentent, découvrant avec passion ma bouche. Sans aucunement prévenir - bien que cela aurait été et, imbécile, et impossible, dans une salle de cinéma -, ses mains glissèrent sous mon t-shirt. Dans un réflexe je me raidit instantanément, habitué à la violence et non à la tendresse.

Je délaissa quelques secondes ses lèvres, en profitant pour reprendre mon souffle. Toujours aussi crispé, je posai avec toute la tendresse et douceur possible, ma tête au creux de son cou. J'avais réussis à trouver une position qui ne me tordait pas complètement le dos, ni la nuque. Trop timide pour faire comme lui, je glissa simplement mes mains par dessus son t-shirt, caressant tout lentement l'endroit exact où se trouvait son coeur. Je sentais chaque battement son ma main, et ma pâleur disparut peu à peu, remplacer par du rouge carmin. J'était cependant toujours un peu crispé, ne m'habituant pour rien aux mains du jeune garçon.

Ça réticence me fit perdre mon désir, et mon sourire. Lentement, je décollais mes mains de sa taille pour les laisser, immobiles, en suspension dans les airs. Lorsqu'il eut posé sa tete sur moi, non sans faire lâcher mes lèvres, un profond Sentiment de culpabilité m'envahit. De quel droit avais pus-je poser la main sur lui ?? De quel droit avais pus-je lui faire peur, ou mal ? Parce que je suis le préfet de discipline ?? Parce que j'ai fait de la prison et que ça fait de moi un être plus respectable ?? Non ! Je n'avais pas le droit de faire ça, et pourtant... Pourtant....

Je me mordis la lèvre, ignorant ses mais sur mon torse. Comment avais-je pu dire que je l'aimais ?? Tout cela n'était-ce donc que du désir ? Je me répugnais moi-même, et me decouvrai, par cet acte scandaleux qui me choquais. Une larme d'une profonde tristesse coula sur ma joue, pour finir son trajet sur la figure du jeune homme. La palette de couleur changea a nouveau, cependant non remarquée dans le noir presque total de la salle. Pourtant, au fond de moi, j'étais convaincu que j'aimais cet homme faible et doux, posé au creux de mon épaule. Hésitant, je glissais mes bras autours de lui et murmurais d'une voix brisée et sanglotante, tout les pardons de la terre.

Je sentis Taz enlever ces mains, presque de la même manière d'un robot. Je releva les yeux timidement vers son visage, avant qu'une larme salée glisse doucement sur sa joue, finissant sur le mienne. J'en fus bizarrement plus que choqué, et inquiet au possible. Je compris que c'étais à cause de mon refus qu'il avait réagis ainsi. Je me mordis lentement la lèvre inférieur, cherchant comment réussir à le calmer.

Avec hésitation, je posa mes lèvres sur son cou. La douceur que j'utilisai indiquait clairement mon hésitation, ainsi que mon expérience, aussi élever que j'étais extraverti. Je décolla mes lèvres, mais, dans un élan de tendresse, je sortis ma langue de ma bouche, pour qu'elle aille lécher doucement la partie du cou que je venais d'embrasser. Je rougis bien plus, collant mon front contre son torse, essayant une nouvelle fois de cacher mes joues.

Quelques secondes après, je posa de nouveau un baiser, mais cette fois ci, sur sa joue. Lorsque je pus voir ses yeux, grâce à la lumière, je lui souris, comme pour le rassurer. Je reposai après mes lèvres sur les siennes, priant pour encore un peu plus le toucher.